La mobilité de l’homme est un état de fait qui change nos rapports à la ville et à l’architecture. En s’interrogeant sur ce phénomène et en nous intéressant aux divers espaces de transit qui fabriquent la ville d’aujourd’hui nous nous demandons comment traiter ces lieux  vécus dans l’éphémère et la distraction, et comment les considérer comme autre chose que de simples lieux de « passage » dans la ville.

Les réflexions présentes ici se focalisent sur les enjeux de mobilité dans le cadre du

Grand Paris et plus particulièrement le rôle potentiel de la future station de métro à Bagneux, à travers la requalification des territoires périurbains de la capitale. 

Le site, jusqu’alors isolé, se retrouve au carrefour d’un nouveau système de communication, avec le prolongement de la ligne n°4 et l’arrivée du GPE. 

Pour constituer une urbanité spécifique, refonder une échelle de quartier tout en dotant le site d’un plus large rayonnement, la place publique, dotée de différents usages, devient un vide fédérateur.